"au-delà de l'imaginable" la catastrophe de la valdaine du 6 juin 2002
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Risques Hebdo n°900 du 13-12-2023 au 03-01-2024

Dans la région Auvergne Rhône-Alpes

Haute-Savoie / A Saint-Laurent, une lave torrentielle ravage une partie de la forêt

Source : Le Dauphiné Libéré, 31/12/0202

"Mi-décembre, un premier glissement de terrain alimenté par les fortes pluies de l’automne et la fonte des récentes chutes de neige a entraîné une sortie de son lit du nant du Plan, jusqu’à atteindre la cour de la chèvrerie Gaydon, située à l’entrée de la route forestière, et a entraîné des coulées d’eau, de boue et de graviers jusque dans le chef-lieu. La situation s’est aggravée avec un nouvel affaissement de terrain qui a eu lieu au même endroit, faisant s’écrouler plus de 7 mètres de terrain. La coulée de boue qui a suivi a atteint 2 mètres de hauteur par endroits, avec des projections à 3 mètres de haut, menaçant de nouveaux bâtiments et infrastructures. Heureusement, le travail préventif effectué par la commune, notamment sur les fossés et les renvois d’eau, a permis de limiter les dégâts. « Des travaux vont se poursuivre pour ramener le ruisseau dans son lit et prévoir le long terme, annonce le maire Boris Avouac, encore sous le choc."

Le département de la Drôme débloque 1 million d'euros pour les communes touchées par les tempêtes

Source : France 3.fr, 14/12/2023

"En septembre et octobre derniers, la Drôme n'a pas été épargnée par le mauvais temps. Agnès, Aline, Bernard... Les tempêtes se sont succédées, et, malgré leurs intensités diverses et leurs épicentres différents, elles ont chaque fois causé des dommages considérables. À Serves-sur-Rhône, dans le Nord du département, les stigmates sont toujours bien visibles, plusieurs semaines après les pluies. le conseil départemental de la Drôme a voté une mesure exceptionnelle pour aider ces petites communes. Le « fond d'intempérie », fraîchement créé (en 2022), a été multiplié par cinq, pour passer de 200 000 à 1 million d'euros ! "Ces épisodes méditerranéens soudains et violents sont une désolation pour les maires. Ils ont d'abord les pieds dans les bottes pour aller réconforter les habitants, et doivent ensuite reconstruire... des choses pour lesquelles il n'y a pas d'assurance" justifie Marie-Pierre Mouton, la présidente (LR) du conseil départemental, "on voulait être au côté de nos communes pour les aider à réparer". Grâce à ce fond exceptionnel, le département financera 40% des coûts de réparation, quelle que soit la taille de la commune."

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